Comment était le château de Bévilliers-Breteuil au début du XXe siècle? De quelle manière y vivait-on? Cette promenade permet d’imaginer ce lieu de villégiature qui a vu séjourner de très brillantes personnalités invitées par Hannibal de Bréauté, alias Henri de Breteuil et son épouse.
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Nous sommes en juillet 1913.
Du côté de Bévilliers, Henri de Breteuil a invité la vicomtesse Greffulhe, la comtesse de Chevigné, et madame de Ward-Waru avec quelques autres convives comme Maurice Ephrussi…
Du côté de chez Proust, Hannibal de Bréauté a invité la duchesse de Guermantes et madame d’Orvilliers.
Les invités sont arrivés au château dont les grilles et les jardins viennent d’être réaménagés par les grands paysagistes Henri et Achille Duchêne.
Henri (1848-1916) et Marcelite (1868-1943) de Breteuil résident à Paris, avenue du Bois-de-Boulogne, ainsi qu’à Bévilliers-Breteuil et Méridon.
Le château est une splendide demeure récemment achevée.
Une ancienne forteresse médiévale avait été ruinée et reconstruite vers 1600 avec un nouveau logis central en brique et pierre et grand toits en ardoise, du style Henry IV ou Louis XIII.
Les bâtiments de ferme qui entouraient la cour ont été progressivement supprimés, les deux ailes réhaussées et élargies, puis deux ailes en retour ont complété la construction et de superbes grilles en fer forgées ont été posées.
Entrez par l’aile en retour de gauche. C’est une grande salle de plain-pied, à l’image des salles basses des châteaux anciens où l’on traitait affaires et fermages.
C’est aujourd’hui le bureau-fumoir de Henri de Breteuil, mais aussi la salle de chasse.
Les invités sont arrivés en voiture ou en train.
L’annuaire des châteaux leur a donné toutes les informations : téléphone au château, télégraphe à Chevreuse, et train à 3 km à Boullay-les-Troux.
C’est Henri de Breteuil qui les accueille.
Celui-là même qui a frappé le jeune Marcel Proust dans les salons parisiens.
Et qui l’aurait inspiré pour son personnage d’Hannibal de Bréauté-Consalvi, mondain, snob et élégant.
M. de Bréauté, auteur d’une étude sur les Mormons, parue dans la Revue des Deux–Mondes, ne fréquentait que les milieux les plus aristocratiques, mais parmi eux seulement ceux qui avaient un certain renom d’intelligence. De sorte qu’à sa présence, du moins assidue, chez une femme, on reconnaissait si celle-ci avait un salon. Il prétendait détester le monde et assurait séparément à chaque duchesse que c’était à cause de son esprit et de sa beauté qu’il la recherchait.
Proust, Le côté de Guermantes
Et parlant de son monocle puis de sa boutonnière:
tandis que celui que M. de Bréauté ajoutait, en signe de festivité, aux gants gris perle, au « gibus », à la cravate blanche et substituait au binocle familier (comme faisait Swann lui-même) pour aller dans le monde, portait collé à son revers, comme une préparation d’histoire naturelle sous un microscope, un regard infinitésimal et grouillant d’amabilité, qui ne cessait de sourire à la hauteur des plafonds, à la beauté des fêtes, à l’intérêt des programmes et à la qualité des rafraîchissements.
Proust Du côté de chez Swann
Cette grande salle a été construite dans le style Louis XIII avec une belle cheminée renaissance, un plafond à la française peint et une série de blasons qui retracent tous les propriétaires connus depuis 1177.
Mi XIXe siècle le duc de Luynes, de Dampierre, grand archéologue, avait présidé une étude Historique sur la ‘Baronnie, Seigneurie, Duché de Chevreuse pour consulter toutes les archives permettant de connaître tous les tenants des fiefs de ce duché. A son décès c’est le père de Henri, Joseph de Breteuil qui a permis de finaliser cette édition.
Henri a fait peindre les principaux blasons des seigneurs de Bévilliers-Breteuil qui permettent de retracer la lignée très ancienne du château de Bévilliers. Il fit de même au très proche château de Méridon.
- A gauche de la cheminée le blason de 1177 aux armes de Montlhéry montre la famille a qui le roi avait confié la défense de son domaine royal vers l’ouest et le sud, en construisant des donjons à Montlhéry, Chevreuse ou Châteaufort. Bévilliers dépendait de Chevreuse et défendait la route de Chevreuse à Rochefort. Un Jean de Choisel accompagna Saint Louis en croisade en Terre-Sainte.
- A droite de la cheminée le blason de Louis de Poissy qui fut chambellan du duc de Bourgogne.
- Au centre de la pièce les armes de ceux qui ont reconstruit le château fin XVIe siècle ; et en face les armes du premier Breteuil qui en a pris possession en 1708, par héritage.
- Les tableaux montrent des ministres de la famille de Breteuil, notamment François-Victor de Breteuil.
La pièce et son décor illustre l’ancienneté de la terre, et les charges importantes qu’ont occupé les membres de la famille. Les invités ne pouvaient que le remarquer.
Les invités entrent alors dans un premier salon aux boiseries Louis XV.
C’est un salon intime, avec un lit splendide, appelé chambre de parade, et des tapisseries des Gobelins figurant les quatre saisons. On y a placé un fauteuil, une commode et un chevalet portant le portrait de Kucharski montrant le petit Louis XVII. C’est une manière de dire la proximité de famille de Breteuil avec la famille royale, notamment celle du baron Louis-Auguste de Breteuil, Ministre jusqu’en 1789. En poste à Vienne en 1770, il avait connu Marie-Antoinette jeune-fille, et l’on dit que c’est elle qui lui aurait donné ce beau portrait de son fils Louis-Charles.
Le salon en enfilade a les même belles boiseries. C’ést le grand salon, orné de tableaux aux signatures prestigieuses et de ravissants fauteuils d’époque..
On peut l’imaginer vidé de ses meubles pour devenir salle de bal, avec ce tableau de Gilbert.
En montant par le petit escalier les invités vont apercevoir les appartements privés.
Le tableau de sonnettes comporte 25 boutons, une ligne pour le Rez-de Chaussée, 4 lignes pour les étages.
- Première ligne
- Grand-salon
- Petit-salon Bibliothèque
- Chambre de parade Toilette
- Salle de chasse-fumoir
- Salle à manger
- Deuxième ligne
- Mme la marquise chambre
- Mme la marquise Salle de bain
- Mme la marquise boudoir
- Mme la marquise Petit-Salon
- Chambre des laques
- Troisième ligne
- Appartement Rouge Chambre gauche
- Appartement Rouge Salle de bain
- Appartement Rouge Chambre droite
- Chambre jaune
- Chambre verte
- Quatrième ligne
- Petit salon vert
- Chambre de cretonne
- Salle de bain côté lingerie
- Monsieur le marquis Salon et chambre
- Monsieur le marquis Salle de bain
- Cinquième ligne
- Institutrice
- Salle de bains enfants
- 1er chambre enfants
- 2e chambre enfants
- Salon enfants
On entre dans l’appartement de la marquise qui dispose d’un boudoir-garde-robe, une chambre, une salle de bain et un petit salon.
La garde robe avait un accès à la salle de bain.
Dans la chambre est présenté le tableau de Louis XVII enfant, avec la scène de l’arrestation du cardinal de Rohan pendant l’affaire du Collier de la Reine, et les objets prestigieux ayant appartenu au baron de Breteuil, comme son buste par Pajou ou sa valise diplomatique.
Le bureau vert est son petit salon, avec un autre accès à sa salle de bain.
La bibliothèque familiale a été placée dans une des pièces au sud, la chambre-salon du marquis, là où on présente aujourd’hui Charles de Breteuil, préfet, en présence de Louis XVIII.
La salle de bain au nord dessert la chambre attenante.
Cette chambre, meublée de mobilier en laque, est occupée par Henri de Breteuil. Ellle termine l’appartement privé d’Henri et Marcelite de Breteuil.
On voit dans cette chambre une scène (réinterprétée dans le fumoir de l’avenue du Bois de Boulogne) qui montre le rôle politique important d’Henri de Breteuil fin XIXe siècle. Il fit se rencontrer en 1881 le Prince de Galles et Gambetta.
Elu député monarchiste des Hautes-Pyrénées en 1877, il fut à la Chambre des Députés le porte-parole du comte de Paris. Il démissionna en 1892 parce que ce dernier refusait, en dépit des conseils du Pape, de se rallier à la République. Malgré ses idées, il fut l’ami de Gambetta et de Clemenceau.
Il était aussi très mondain, côtoyant les archiducs de Russie, les maisons royales de France, de Grande-Bretagne et du Portugal.
C’est ainsi qu’il fréquentait Windsor et Sandringham, et reçut le jeune prince de Galles, futur Edouard VIII, en 1912 à Paris et à Breteuil. Né en 1894, celui-ci avait l’âge de son fils Jacques.
Proust écrit:
Quant aux gens qui n’avaient pas de situation, quelle horreur, c’étaient des snobs. M. de Bréauté, dont le château était tout voisin de Guermantes, ne fréquentait que des altesses. Mais il se moquait d’elles et ne rêvait que vivre dans les musées. Aussi Mme de Guermantes était-elle indignée quand on traitait M. de Bréauté de snob. « Snob, Babal ! Mais vous êtes fou, mon pauvre ami, c’est tout le contraire, il déteste les gens brillants, on ne peut pas lui faire faire une connaissance. Même chez moi ! si je l’invite avec quelqu’un de nouveau, il ne vient qu’en gémissant. » .
Proust, Le côté de Guermantes
En continuant, on quitte les appartements d’Henri et Marcelite, et arrive sur le palier central où s’ouvre l’entrée d’un appartement pour les invités.
Une entrée qui dessert deux chambres et un cabinet de toilette.
La première chambre est appelée aujourd’hui la chambre des laques typiquement une chambre pour les invités.
Elle est occupée par Marcel Proust, tel qu’il rêvait de pouvoir y séjourner.
C’est une chambre d’amis, remplie d’objets précieux comme on aimait les collectionner au XVIIIe siècle ; deux commodes d’époque Louis XV et Louis XVI, un paravent japonais, des vases chinois montés en lampes en Europe avec des ornements de bronze.
Elle comporte aussi la photo de deux des inspiratrices de Proust pour la duchesse de Guermantes, qui ont plusieurs fois fréquenté le château au tout début du XXe siècle.
La vicomtesse Greffulhe signe Caraman-Chimay Greffulhe, et la comtesse de Chevigné Laure de Chevigné ou bien Sade-Chevigné.
Madame de Guermantes s’était assise. Son nom, comme il était accompagné de son titre, ajoutait à sa personne physique son duché qui se projetait autour d’elle et faisait régner la fraîcheur ombreuse et dorée des bois de Guermantes au milieu du salon, à l’entour du pouf où elle était.
Proust Le côté de Guermantes
Le tableau de Lucien Lévy-Dhurmer, de 1906, représente une nièce d’Henri , Françoise de la Rochefoucauld.
Le tableau de Marcelite par Gilbert la montre en robe du même vert que sur son tableau du bal .
Les deux fils de Marcelite et Henri sont François, né en 1892 et Jacques en 1894.
Le bureau permet d’évoquer François de Breteuil, talentueux compositeur dans les années 1920-1930. Avec une de ses mélodies que l’on peut entendre dans le pigeonnier.
Les prochaines salles montrent de très belles vues, derrière Choisel, sur la vallée de Chevreuse.
Légèrement à droite se trouve le château de Mauvières, au centre l’église de Saint-Forget et le château de Béquencourt, et à gauche, le château de Dampierre.
Cette vallée avait été pendant l’ancien régime, le centre du duché de Chevreuse ; très bien placées, proches de Paris, les nombreuses propriétés étaient au début du XXe siècle habitées par des parisiens très en vue.
- A Dampierre, c’est Honoré, le 10e duc de Luynes (1868-1924), son épouse est Suzanne d’Uzès, fille de la célèbre duchesse d’Uzès.
- A Mauvières, c’est Sophie de Ségur de Mauvières (1824-1903) et son époux Auguste de Gramont duc de Lesparre qui fut un membre important du Jockey Club.
- A Becquencourt, Louise Ward – Hervey de St Denis- Waru (1849-1930) qui fut l’inspiratrice de Proust pour Madame d’Orvillers. Elle est justement enterrée dans ce vallon.
Comme le prince de Guermantes avait pendant de longues années empêché sa femme de recevoir Mme d’Orvillers, celle-ci, quand l’interdit fut levé, se contenta de répondre aux invitations, pour ne pas avoir l’air d’en avoir soif, par de simples cartes déposées…… Pour moi, j’avais reconnu en Mme d’Orvillers la femme qui, près de l’hôtel Guermantes, me lançait de longs regards langoureux, se retournait, s’arrêtait devant les glaces des boutiques.
Proust Sodome et Gomorrhe
Proust cite Chevreuse et sa vallée avec Albertine. Faisant référence aux voyages qu’il y faisait avec son chauffeur Albert Agostinelli après des cours d’aviation qu’il lui avait offerts sur le terrain de Buc.
Il me fut particulièrement pénible d’entendre Andrée me dire en parlant d’Albertine : « Ah ! oui, elle aimait bien qu’on aille se promener dans la vallée de Chevreuse. »
Proust Albertine disparue
On traverse le cabinet où est présentée la « Description d’Egypte » remise en 1830 par le roi Charles X à Charles de Breteuil, Pair de France.
La table de Teschen rappelle le rôle politique de premier plan du baron de Breteuil au XVIIIe siècle. Elle est évoquée par Proust :
Mais je crois même qu’ils ont de belles choses, ils doivent avoir la fameuse table de mosaïque sur laquelle a été signé le traité de…
Proust Du côté de chez Swann
On traverse ensuite une pièce dédiée à Emilie de Breteuil, marquise du Châtelet, grande scientifique et amie de Voltaire.
La dernière pièce présente la collection de fauteuils du XVIIIe siècle qui ont été déplacés du grand salon.
En revenant vers le grand escalier, on pourrait monter au second où se trouvent les appartements des enfants et de l’institutrice, ainsi que des chambres pour le personnel.
En redescendant, le grand escalier donne dans le vestibule.
Les invités vont pouvoir parcourir les salles du rez-de-chaussée récemment réaménagées.
En réaménageant le château entre 1860 et 1910, les Breteuil vont accentuer son aspect Louis XIII en extérieur, avec des entourages de fenêtres en briques et des hauts toits en ardoises.
Au XVIIIe siècle, les façades avaient été enduites de blanc, les deux ailes étaient assez étroites. Une première chapelle avait été construite, avec une abside ressortant au nord. De gros travaux vont être entrepris par Alexandre-Joseph et Henri de Breteuil à la fin du XIXe siècle pour agrandir et moderniser le château
Pour l’intérieur, ils vont trouver un très bel escalier du XVIIe siècle provenant de l’abbaye aux Bois à Paris et montant jusqu’au second étage. Ils vont créer un vestibule central. Pour les salons et la salle à manger, ils vont placer des boiseries d’époque du XVIIIe siècle. Le petit salon et les appartements seront réalisés dans un style XVIIIe siècle très en vogue. La chapelle, déplacée, sera réalisée dans le style néogothique, et orientée, avec des vitraux et sculptures de grande qualité. L’hôtel particulier de l’avenue du Bois de Boulogne a été construit en 1892 juste après le mariage d’Henri et Marcelite de Breteuil, par Ernest Sanson, celui-là même qui va bientôt construire non loin le magnifique Palais Rose pour Boni de Castelane et son épouse Anna Gould.
C’est dans la salle à manger qu’aura lieu le diner ce soir.
Comme de nombreuses personnalités, les invités vont eux aussi signer le livre d’or qui rappelera leur passage.
C’est une longue liste de noms, avec l’usage pour les femmes mariées d’accoler leur nom de jeune-fille à leur nom de femme.
On n’y adjoigne pas de « commentaires ».
Ce « savoir-vivre » ne devait pas être évident, et Jean-Yves Tadié rappelle que Proust, qui fréquentait des salons plus artistiques, n’en connaissait pas tous les codes :
Proust, venu assister (au château de Vallières, chez le duc de Gramont et son épouse née Marguerite de Rothchild) au dîner de fiançailles d’Elaine Greffulhe avec Armand de Gramont, le 14 juillet 1904, se sent fort malheureux parce qu’il était le seul à être venu en habit.
Le duc, lui fait signer le livre d’or, lui disant :
« votre nom, mais pas de pensée ! »
Jean-Yves Tadié p 499
Au début du siècle, Henri et Marcelite reçoivent beaucoup.
La famille française d’Henri mais aussi la famille américano-anglo-danoise de Marcelite.
Ils recevront les Luynes, du château de Dampierre, les Vogüe, du château de Vaux le Vicomte, les Caraman et Ganay de Courson, Courances et Saint-Jean de Beauregard, les Greffulhe, Gramont, Pourtalès, Rothchild, les grands ducs de Russie… et bien d’autres.
A Paris , ils reçoivent l’aristocratie mais aussi des hommes politiques, préfets… Le livre de maison de l’hôtel de Breteuil rappelle les invités reçus à Paris en 1911: Duc et duchesse de Noailles, le préfet de police Louis Lépine, la princesse de Polignac, le grand duc Nicolas, les Rothschild, Sommier, Galliffet, des voisins de la vallée de Chevreuse comme les Montgomery…
La chapelle se trouve au bout de l’aile, orientée vers l’est, selon la tradition.
Monseigneur Gibier, de Versailles, a donné, en 1912, l’autorisation à la famille d’y faire célébrer des messes, en semaine et les dimanches ordinaires. En revanche il est bien noté qu’aux grandes fêtes, telles Pâques, Noël ou la Trinité, la messe ne peut être célébrée que dans l’église du village de Choisel.
La visite des cuisines, « à l’anglaise », en sous-sol, illustre le train de vie des châtelains.
Nombreux domestiques, grandes cuisines, et matériel moderne comme le réfrigérateur avec grande armoire et compresseur pour faire le froid.
La préparation des repas est consignée chaque jour avec les plats à préparer tant pour les maîtres et invités, les enfants que les 10 domestiques.
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En ressortant, la visite des jardins et des communs montre le cadre somptueux qu’Henri et Marcelite se sont fait construire pour leur plaisir et ceux de leurs invités, avec magnifiques écuries, serres à orchidées, et parreterres fleuris.
— En effet, dit M. de Bréauté, vous auriez dû le faire abattre de quelques centimètres seulement, cela aurait suffi. Ce sont des opérations qu’il faut savoir pratiquer. Le parfum de vanille qu’il y avait dans l’excellente glace que vous nous avez servie tout à l’heure, duchesse, vient d’une plante qui s’appelle le vanillier. Celle-là produit bien des fleurs à la fois masculines et féminines, mais une sorte de paroi dure, placée entre elles, empêche toute communication.
Proust Le côté de Guermantes
Breteuil est un lieu de villégiature pour l’été et l’automne. Un endroit idéal, proche de Paris, pour recevoir la haute société que Marcel Proust souhaite fréquenter.
Document privé rédigé par Hélène Blanchet.
Crédits photos et documents: Château de Breteuil, Popgouv, musée d’Orsay, Gilbert, Nadar, HB.